• Article 26

      

           Article 26       

     

    Lobsang Rampa

     

     

    Extraits du livre : " Les secrets de l'aura "

     

     

     « Nous avons expliqué qu'il n'y a rien d'autre à craindre que la peur. Nous devons le répéter : tant qu'une personne chasse toute peur, elle ne court aucun danger en voyageant dans l'astral, à quelque distance, à quelque vitesse que ce soit. Mais, me direz-vous sans doute, qu'y a-t-il donc à craindre ? Nous allons consacrer cette leçon à la peur et à ce qui ne doit pas être craint. 


    La peur est une attitude négative, qui appauvrit notre perception. Quelle que soit la chose que nous puissions craindre, toute forme de peur est maléfique. 


    On peut avoir peur de ne pouvoir regagner son corps si l'on s'en va dans l'astral. Mais il est toujours possible d'y retourner, à moins d'être à l'article de la mort, d'avoir accompli son temps sur la Terre et cela, vous en conviendrez, n'a pas le moindre rapport avec le voyage astral. Il est possible, naturellement, que l'on soit paralysé par la peur et incapable de faire quoi que ce soit. La terreur peut être telle que le corps astral ne peut bouger et cela retarde bien entendu le retour au corps physique, jusqu'à ce que la peur se calme. Car la peur n'est jamais permanente, aucune sensation ne peut durer longtemps.  
     

    Ainsi, la personne qui a peur retarde simplement son retour au corps physique.


    Nous ne sommes pas la seuIe forme de vie existant dans l'astral, tout comme l'homme n'est pas l'unique forme de vie sur la terre. Dans notre monde, nous avons de charmantes créatures, comme les chiens, les chats, les chevaux et les oiseaux, mais aussi des êtres déplaisants, des araignées et des serpents venimeux, des microbes et des bacilles dangereux. Si vous les regardez au microscope vous verrez des créatures si fantastiques que vous vous croirez à l'âge des dragons. Dans le monde astral, il existe des choses bien plus étranges encore.

     

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    Nous rencontrerons dans l'astral des créatures remarquables ou des entités. Nous verrons les Esprits de la Nature, invariablement bons. Mais il y a aussi d'horribles créatures qui ont certainement été vues par certains auteurs de la mythologie et des légendes car elles ressemblent aux démons, aux satyres, à tous les êtres maléfiques des mythes. Certaines sont des éléments primitifs qui deviendront peut-être plus tard des humains, ou d'autres des animaux. Quoi qu'il en soit, à leur stade de développement, elles sont vraiment désagréables. 


    Nous ferons observer ici que les ivrognes qui voient des «éléphants roses» et autres apparitions extraordinaires voient réellement ces créatures ! Les ivrognes sont des gens qui ont quitté leur corps physique et entraîné leur corps astral dans les lieux les plus bas du monde astral. Là, ils rencontrent des créatures terrifiantes et quand ils reprennent leurs sens, autant qu'ils le peuvent, ils gardent un souvenir très vif de ce qu'ils ont vu. Si l'ivrognerie est une méthode permettant de pénétrer dans le monde astral et de se le rappeler elle est à déconseiller fortement, car elle ne peut entraîner que dans les niveaux les plus bas, les plus vils de l'astral. Certaines drogues, employées en médecine pour soigner les maladies mentales, produisent le même effet. La mescaline, par exemple, peut altérer les vibrations d'une personne au point qu'elle est littéralement éjectée du physique et catapultée dans l'astral. Nous ne pouvons recommander cette méthode, non plus. Les drogues et les autres moyens permettant de quitter le corps physique sont dangereux car ils blessent le sur-moi.

     

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    Mais revenons à nos créatures « élémentaires ». 


    Qu'appelons-nous «élémentaires» ? C'est une forme primitive de vie spirituelle. Elles sont à l'échelon supérieur aux formes de pensée. Ces formes de pensées sont simplement des projections de l'esprit conscient ou inconscient de l'homme et n'ont qu'une pseudo-vie propre. Les formes de pensée ont été créées par les anciens prêtres égyptiens afin que les corps momifiés des grands pharaons et des reines soient protégés contre ceux qui profaneraient un jour leur tombeau. Les formes de pensée sont construites dans l'intention de repousser les envahisseurs, de frapper le conscient des profanateurs en leur causant une telle terreur qu'ils prennent la fuite. Nous ne nous occuperons pas des formes de pensée car ce ne sont que des entités sans esprit chargées par les prêtres de jadis d'accomplir certaines tâches, de garder les tombes contre les profanateurs. Pour le moment, nous nous intéressons aux élémentaires. 


    Comme nous l'avons vu plus haut, il s'agit là d'un peuple de l'esprit à ses premiers stades de développement. Dans le monde spirituel, astral, ils correspondent assez à la position occupée par les singes dans le monde terrestre. Les singes sont irresponsables, taquins, souvent méchants et n'ont pas le moindre raisonnement. Ce ne sont en fait que des fragments de protoplasme animés. Les élémentaires, que l'on peut comparer aux singes terrestres, sont des formes qui errent dans l'astral à l'aventure; elles crient et font d'horribles grimaces, des gestes menaçants qui peuvent effrayer l'humain en voyage astral, mais elles ne peuvent lui faire aucun mal. Il importe de le répéter : elles ne peuvent vous faire aucun mal. 

     

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    Quand vous visiterez ces niveaux astraux très bas, vous rencontrerez peut-être ces créatures étranges. Si le voyageur est timoré, elles l'entoureront pour tenter de l'effrayer. Elles sont inoffensives, à moins que l'on en ait peur. Lorsqu'on commence à voyager dans l'astral, il arrive souvent que trois ou quatre de ces créatures, de ces entités élémentaires, se réunissent pour voir comment « on se débrouille », un peu comme des gens observeront en ricanant un conducteur novice. Les spectateurs espèrent toujours assister à un accident et leur attitude énervera le nouveau conducteur au point qu'il risque fort d'aller se jeter contre un bec de gaz à la grande joie des badauds. Ces spectateurs ne veulent pas faire de mal, mais ils cherchent simplement une occasion de rire à bon compte. Les élémentaires agissent de même. Cela les amuse d'assister à la déconfiture des humains; par conséquent, si vous vous laissez énerver, si vous montrez votre peur, elles seront enchantées et reprendront de plus belle leurs gesticulations et leurs mines menaçantes. Mais elles ne peuvent absolument rien faire, elles sont comme des chiens qui ne font qu'aboyer et chacun sait que « chien qui aboie ne mord pas ». De plus, elles ne peuvent vous irriter que dans la mesure où, par votre peur, vous le leur permettrez. 

     
    N'ayez crainte, il ne peut rien vous arriver. Vous quittez votre corps, vous vous élevez dans l'astral et, 99 fois sur 100, vous ne verrez même pas ces entités élémentaires. Nous répétons que vous ne les verrez que si vous en avez peur. Normalement, vous vous élèverez au-delà de leur domaine car elles grouillent tout au fond du plan astral, comme les vers au fond d'une mare. 

     

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    En montant toujours plus haut à travers les plans astraux, vous verrez sans doute des choses remarquables. Vous apercevrez peut-être dans le lointain de grands faisceaux de lumière brillante. Ils proviennent des plans d'existence qui ne sont pas encore à votre portée. Rappelez-vous notre clavier. L'entité humaine, dans sa chair, ne peut capter que trois ou quatre «notes» mais, en sortant de son corps physique et en pénétrant dans le monde astral, elle étend en quelque sorte sa longueur d'onde et vous percevez alors des «notes» plus élevées. Certaines de ces «choses» sont représentées par. ces lumières si brillantes que vous ne pouvez distinguer ce qu'elles sont. 


    Mais pour le moment, contentons-nous de visiter l'astral moyen. Là, vous pouvez rendre visite à vos parents et à vos amis, vous pouvez visiter toutes les villes du monde, voir les merveilleux monuments, lire des livres écrits dans des langues inconnues, car n'oubliez pas que, sur le plan astral, aucun langage ne vous est étranger. 

     

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    Il vous faudra vous habituer au voyage astral, vous entraîner beaucoup. Voici ce que vous pourrez alors voir et connaître . 


    Le soir tombe, les ombres de la. nuit s'allongent, le ciel s'assombrit, passe de l'indigo au violet, puis au noir. De petites lumières jaillissent partout, les réverbères s'allument, les fenêtres aussi et leur lumière est souvent colorée par les rideaux des maisons.


    Le corps était étendu sur son lit, pleinement conscient, tout à fait détendu. Graduellement, il éprouva une légère sensation, un imperceptible craquement, l'impression que quelque chose change de place. Puis ce furent d'infimes démangeaisons et enfin, petit à petit, une séparation se produisit. Au dessus du corps étendu un nuage apparut à l'extrémité de la corde d'argent. Il prit lentement la forme d'un corps humain, puis il s'éleva un peu et plana un moment. Le corps astral s'éleva encore, toujours plus haut, et enfin les pieds s'abaissèrent. Lentement, il retomba et se dressa debout au pied du lit, en contemplant le corps physique qu'il venait de quitter et auquel il était encore attaché.


    Dans la chambre, les ombres allèrent se cacher dans les coins comme des bêtes effrayées. La corde d'argent vibrait et brillait, le corps astral était nimbé d'une lumière bleue argentée. Le corps astral contempla le corps physique paisiblement étendu, les yeux fermés, la respiration tranquille. La corde d'argent ne vibrait plus, par conséquent tout allait bien.

     

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    Satisfait, le corps astral s'éleva lentement dans les airs, traversa le plafond de la pièce, le toit de la maison et s'envola dans le crépuscule. La corde d'argent s'étira mais son épaisseur ne diminua pas. Le corps astral était comme un ballon relié à la maison où se trouvait le corps physique. Il s'éleva encore au-dessus des toits, à cinquante, cent, deux cents mètres puis il s'arrêta et, planant doucement, il regarda autour de lui.


    De toutes les maisons de la rue, et des avenues du voisinage montaient de fines lueurs bleuâtres qui étaient les cordes d'argent d'autres personnes. Elles s'élevaient et disparaissaient dans l'infini. Les hommes voyagent toujours de nuit, qu'ils le sachent ou non, mais seuls les plus favorisés, ceux qui s'entraînent, reviennent en gardant le souvenir très vif de tout ce qu'ils ont fait.


    Notre corps astral flottait donc au-dessus des toits, regardait autour de lui et se demandait où il irait. Enfin, il prit la décision de visiter un très lointain pays. A l'instant même où il se décida, il s'élança à une vitesse fantastique, tourbillonnant avec la rapidité de la pensée par-delà les terres, par-delà les mers aux vagues tumultueuses. Au cours de sa traversée, il contempla au-dessous de lui un grand paquebot tout illuminé d'où montait de la musique. Le corps astral voyageait si vite qu'il dépassa le temps. La nuit fit place à la soirée précédente, et puis ce furent l'après-midi, la matinée. Enfin, le corps astral aperçut, dans le grand soleil, ce qu'il était venu voir, ce pays si éloigné et si cher à son cœur. Doucement, il descendit sur terre et se mêla, invisible, inaudible, à la foule des corps physiques. 


    Enfin, il sentit un tiraillement de la corde d'argent.

     

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    Là-bas au loin, dans un autre pays, le corps physique qui était resté étendu sentait que le jour se levait. et rappelait son astral. Pendant quelques instants l'astral s'attarda mais, finalement, il dut se soumettre à l'appel pressant. li s'éleva rapidement dans les airs, plana un moment comme un pigeon voyageur qui s'oriente et puis il survola de nouveau les mers, les terres, fila dans les cieux vers son toit. D'autres cordes d'argent frémissaient aussi, d'autres êtres regagnaient leur corps physique, mais notre astral traversa le toit et le plafond et se plaça au-dessus du corps physique, très exactement. Très lentement, très doucement, avec un soin infini, il descendit et se confondit avec son corps. Pendant un moment il éprouva une sensation de froid intense, de lourdeur aussi. Envolées l'impression de liberté, de légèreté, les brillantes couleurs vues dans l'astral. Tout était froid, comme lorsqu'on met un vêtement mouillé. 


    Le corps physique s'anima et les yeux s'ouvrirent.


    Les premières lueurs de l'aube montaient à l'horizon. Le corps murmura : « Je me rappelle tout ce que j'ai vu cette nuit. » 


    Vous aussi vous pouvez connaître ces joies, voyager dans l'astral, voir ceux que vous aimez et plus vos liens seront étroits plus vous voyagerez aisément. Mais cela nécessite de l'entraînement, de la pratique et encore de la pratique.


    Vous n'y parviendrez pas en cinq minutes, ni en cinq jours. Vous devez « imaginer » que vous pouvez le faire. Vous êtes ce que vous croyez être. Vous pouvez faire ce que vous croyez sincèrement pouvoir faire. Si vous croyez, si vous avez la foi, si vous êtes intimement persuadé que vous pouvez faire une chose, alors vous le pouvez. Croyez, croyez, et pratiquez, et bientôt, vous aussi, vous voyagerez dans l'astral.  

     

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    Encore une fois, nous le répétons, n'ayez aucune crainte car personne ne peut vous faire de mal dans l'astral, quel que soit l'aspect terrifiant des basses entités que vous rencontrerez peut-être, bien que ce soit très rare. Elles ne peuvent vous faire aucun mal, à moins que vous n'en ayez peur. L'absence de peur assure votre protection absolue. 


    Alors, voulez-vous essayer, voulez-vous vous entraîner, voulez-vous chercher où vous pourrez aller ? Allongez-vous sur votre lit, seul bien sûr, et dites-vous que vous allez cette nuit vous rendre à tel endroit, voir telle personne, et quand vous vous réveillerez au matin, vous vous rappellerez tout ce que vous avez vu et fait. Il suffit de vouloir, il suffit de s'entraîner. »

     

    Lobsang Rampa