• Article 376

      

           Article 376        

     

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    Lobsang Rampa

     

       « La première question que l'on nous pose a pour but de savoir quelle est la vie après la mort, et s'il est possible de communiquer avec ceux qui ont quitté cette terre. Considérons d'abord le cas d'une personne qui s'en va de ce bas monde. Généralement, elle est très, très malade, et la « mort » résulte inévitablement de la détérioration des mécanismes corporels. Le corps devient alors intenable, inopérant, ce n'est plus qu'une enveloppe d'argile retenant par force l'âme immortelle qui ne peut supporter cette prison, et s'envole donc. Quand elle a quitté le corps mort, qu'elle a échappé à sa prison terrestre familière, elle se trouve soudain dans un environnement inconnu, où les sens et les facultés sont beaucoup plus nombreux, et différents de ceux qui existent sur la terre. Ici-bas, nous sommes obligés de marcher, ou de nous enfermer dans une boîte métallique que nous appelons automobile et, à moins d'être assez riches pour prendre l'avion, nous sommes collés à la terre. Il en va tout autrement lorsque nous quittons notre corps parce que, sans lui, dans cette nouvelle dimension qui est le « plan astral », nous pouvons voyager à volonté, instantanément, par la seule puissance de notre pensée, nous n'avons plus besoin d'attendre le train ou le car, nous ne sommes plus tributaires des horaires d'avion ni des interminables attentes dans les aérogares.

     

        Dans l'astral, nous pouvons voyager à la vitesse que nous voulons. Nous pouvons choisir à notre gré notre chemin, notre altitude et notre rapidité. Si par exemple nous désirons admirer les merveilleux paysages de ce monde astral avec ses prairies verdoyantes et ses lacs limpides, nous pouvons nous déplacer aussi légèrement qu'un duvet de chardon à ras de la « terre », à ras de l'eau, ou nous élever à notre gré pour planer au-dessus des montagnes astrales.

     

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        Dans cette nouvelle et admirable dimension, nous assistons à tant de changements que nous avons tendance, si nous n'y prenons garde, à oublier ceux qui nous pleurent sur ce vieux globe terrestre que nous venons de quitter. Nous oublions, certes, mais si les êtres de la terre nous regrettent trop vivement, nous nous sentons inexplicablement tiraillés, nous éprouvons d'étranges sentiments de tristesse et de chagrin. Ceux d'entre vous qui souffrent d'arthrite, ou qui ont des rages de dents comprendront ce que je veux dire; on sent un violent élancement qui vous fait sursauter. De même, lorsque nous nous trouvons passés dans le monde astral et qu'une personne nous pleure en se lamentant au lieu de s'occuper de ses affaires, elle nous gêne, elle nous retient par des liens dont nous n'avons que faire, et nous empêche de progresser.

     

        Il est injuste et peu charitable de laisser notre deuil blesser ou gêner une personne qui vient de quitter la terre et qui travaille à présent ailleurs. Imaginons par exemple que nous soyons très absorbés par une tâche importante et qu'une personne que nous ne pouvons voir vienne nous distraire, nous tirer les oreilles, nous communiquer des pensées stupides; nous ne pourrions plus nous concentrer et nous traiterions ce fâcheux de tous les noms. Soyez certain que si vous aimez réellement la personne qui a quitté la terre, et si elle vous aimait sincèrement, vous vous retrouverez dans l'au-delà parce que vous serez attiré vers elle quand votre tour viendra de quitter la terre. Dans le monde astral, il est impossible de rencontrer une personne que l'on déteste ou qui vous hait, car cela détruirait l'harmonie du monde astral, ce qui ne peut absolument pas se produire. Naturellement, si vous voyagez dans l'astral, vous pouvez vous rendre sur le plan inférieur qui est en quelque sorte la salle d'attente ou l'antichambre du véritable univers astral. Sur ce plan inférieur il est possible de discuter et d'avoir des différents, mais dans les plus hautes régions il ne peut en être question.

     

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        Par conséquent, rappelez-vous bien ceci : si vous aimez réellement l'autre personne et si elle vous aime aussi, vous vous retrouverez, mais sur un plan tout à fait autre. Il n'y aura plus de malentendus comme ici-bas, plus de mensonges, car dans l'astral tout le monde peut voir l'aura des autres et, si un habitant de l'astral ment, ses vibrations personnelles se déforment et les couleurs de son aura deviennent heurtées. On apprend vite à dire la vérité.

     

        Beaucoup de gens s'imaginent que s'ils n'offrent pas au disparu des obsèques somptueuses, s'ils ne se plongent pas dans des abîmes de douleur, ils ne peuvent prouver leur affection pour le défunt. C'est une erreur; le deuil est égoïste, le deuil provoque de graves interférences et trouble douloureusement la personne qui vient d'arriver dans le monde astral. On pourrait même considérer le deuil comme une façon de s'apitoyer sur soi-même et de pleurer sa propre perte. Il vaut bien mieux prouver son amour et son respect en maîtrisant son chagrin, pour éviter les crises de larmes intempestives qui font tant de mal à ceux qui nous ont quittés.

     

        Les mondes de l'astral (parfaitement, au pluriel!) sont très réels. Les objets, les choses y sont aussi réels et substantiels qu'ils le paraissent sur la terre, et même davantage sans doute car là-bas nous jouissons de sens nouveaux, de facultés supplémentaires, nous découvrons de nouvelles couleurs, nous entendons des sons inconnus. Nous pouvons faire beaucoup plus de choses, sur le plan astral. »

     

    Lobsang Rampa

     

    Le mystère des sorties hors du corps | Tribune de Genève