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Par Patrick21 le 24 Mai 2023 à 16:03
Article 331
Lobsang Rampa
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Extraits de son livre :
« Voici une autre question qui peut présenter quelque intérêt. Elle est énoncée comme suit : "Quand vous dites qu'il faut de la patience pour accomplir le voyage astral, voulez-vous dire des semaines, des mois, des années ? Ou bien, la période nécessaire varie-t-elle considérablement d'après la personne qui exécute ce voyage, le temps durant lequel elle l'a pratiqué et les aptitudes individuelles latentes ?"
En fait, chacun de nous effectue le voyage astral. La plupart des gens ne s'en rendent pas compte, et quand ils ont une expérience qu'ils ne se rappellent que vaguement au matin, ils l'attribuent à un rêve ou à leur imagination.
Le voyage astral, ou plutôt apprendre le voyage astral, cela ressemble beaucoup à ce qui se passe quand on commence à rouler à bicyclette. En réalité, cela paraît tout à fait impossible que quelqu'un puisse jamais apprendre à rouler sur deux roues, et que dire de ces vélos à une roue ! Pourtant, les gens peuvent apprendre à rouler à bicyclette ou à monocycle. Des acrobates apprennent à marcher sur une corde raide, et il n'y a pas d'heure fixée pour marquer le temps que quelqu'un prendra pour exécuter cet exercice avec brio. C'est simplement un tour de main à prendre. Si vous croyez que vous êtes capable de rouler à monocycle, eh bien, vous pouvez rouler à monocycle. Si vous croyez que vous êtes capable de marcher sur une corde raide ou sur une corde lâche, vous pouvez le faire. Il en est de même pour le voyage astral. Il n'est pas possible de dresser une liste d'exercices sur la façon de s'y prendre pour faire le voyage astral. Comment renseigneriez- vous quelqu'un sur la manière d'apprendre à rouler à bicyclette ? Comment indiquer à quelqu'un la méthode pour apprendre à faire du patin à roulettes ? En dehors du sage conseil de s'attacher un coussin au derrière ? Et encore, comment apprendriez-vous à quelqu'un la façon de respirer pour pouvoir vivre ? La respiration est une chose naturelle, nous respirons simplement, et c'est tout. Nous ne sommes pas toujours conscients de le faire, n'est-ce pas ? Nous ne nous en rendons compte que lorsque nous éprouvons quelque difficulté à respirer. Et nous ne sommes pas davantage conscients du voyage astral, du moins, c'est le cas de la plupart d'entre nous ; mais ce voyage est aussi facile que de respirer, aussi facile que de rouler à bicyclette.
La chose principale est que vous devez décider que vous allez voyager dans l'astral consciemment. L'accent est mis ici sur le mot ‘consciemment’. Malheureusement, le mot ‘imagination’ a mauvaise réputation. Les gens se figurent qu'imaginer quelque chose, c'est prétendre quelque chose qui n'existe pas. Peut-être vaudrait-1l mieux employer, à la place, le mot ‘visualiser’. Ainsi donc, pour commencer le voyage astral, vous devez vous mettre au lit — seul, naturellement, et seul également dans une chambre. Adoptez n'importe quelle position, pourvu que vous y soyez à l'aise. Si vous désirez vous dresser sur la tête, c'est parfait également à condition que vous trouviez cette position confortable. Mais, si vous désirez vous étendre sur le dos, sur le côté, sur le ventre, c'est tout aussi bon aussi longtemps que vous vous sentez à l'aise. Si vous y éprouvez du confort, c'est tout ce qu'il faut.
Ainsi, couché parfaitement à l'aise, assurez-vous que votre respiration est complète, c'est-à-dire lente et profonde et égale, naturelle, confortable, pas forcée du tout. Restez allongé comme cela pendant quelques instants, en rassemblant vos pensées. Puis, la lumière éteinte, visualisez-vous comme un corps dans un corps, visualisez que vous êtes dans un corps qui se retire de votre corps extérieur, de la même manière que vous retirez votre main du gant qui l'enveloppait.
Faites-vous une représentation mentale de votre corps tel que vous êtes étendu dans le lit. Avez-vous un pyjama ? Si oui, visualisez-le, même les rayures ou les motifs ou les fleurs du tissu. Avez-vous une chemise de nuit ? Visualisez-la exactement telle qu'elle est. Est-elle ornée de beaux petits nœuds et de dentelles autour du cou ? Eh bien, veillez à les visualiser. Ou bien êtes- vous l'une de ces intrépides créatures qui dorment comme des bananes pelées ? Dans ce cas, visualisez- vous comme vous êtes. Puis continuez votre visualisation en imaginant (pardon ! en visualisant) que votre forme astrale est absolument identique à votre forme extérieure. Visualisez ce corps glissant hors de votre corps de chair et s'élevant pour être à environ un pouce (2,5 cm) ou deux (5 cm) au-dessus du corps de chair. Maintenez-le à cette place et concentrez-vous seulement sur la visualisation de ce dont il a l'air. Si vous êtes une fille, vous aurez des cheveux longs ; mais ce sera une erreur, car aujourd'hui les garçons aussi portent les cheveux longs. Mais, de toute façon, si vous avez les cheveux longs, visualisez-les qui pendent. Est- ce qu'ils touchent le visage du corps charnel ? Alors, faites-le s'élever de quelques pouces (cm). Visualisez ce corps comme une création solide. Regardez-le de haut en bas, d'un bout à l'autre, par dessous de façon à en avoir une image complète, une image solide. Puis, abandonnez-vous à la satisfaction. Vous êtes sorti de votre corps. Sentez-vous le corps astral oscillant légèrement de haut en bas ? Soyez prudent, s'il se balance trop violemment, vous aurez l'impression terrible de tomber, et alors vous rentrerez dans votre corps de chair avec un horrible ‘boum’ qui vous secouera, et vous vous retrouverez tout bonnement dans votre lit.
Contentez-vous pour le moment de penser à votre corps, votre corps astral qui flotte un tout petit peu au- dessus de votre corps de chair. Puis, progressivement, représentez-vous le corps astral qui glisse dans votre corps de chair, exactement comme vous glisseriez votre main dans un gant.
Faites cela pendant une nuit ou deux jusqu'à ce que vous puissiez retenir fermement la visualisation, et quand vous en serez là, vous pourrez avancer plus loin. Vous avez quitté votre corps. Vous flottez exactement au-dessus de votre corps charnel. Réfléchissez ! Où désirez-vous aller ? Voudriez-vous aller voir le Dr Armand Legge qui vous a fait un si mauvais rapport médical, ou quelque chose de ce genre ? Très bien, vous savez à quoi il ressemble ? Pensez à lui, pensez que vous êtes en train de voyager, pensez que vous arrivez chez lui. Si vous arrivez à faire cela, vous pouvez juste lui chatouiller la nuque. Il se sentira épouvantablement mal à l'aise ! Mais peut-être est-ce un peu méchant de vous enseigner un truc comme celui-là.
Désirez-vous penser à votre petite amie ? Eh bien, vous pouvez aller voir votre petite amie, aussi, si vous le voulez. Mais rappelez-vous que si vous avez de mauvaises pensées dans votre esprit à propos de ce que vous allez voir, vous constaterez que jusqu'à ce que vous ayez énormément de pratique, vous vous retrouverez dans votre corps après avoir essuyé une vigoureuse gifle. Qu'arrive-t-il en pareille occurrence ? Ceci : vous sortez de votre corps, vous pensez aller voir une copine ou à une personne que vous aimeriez avoir pour copine. Vous savez que c'est l'heure de son bain et vous désirez savoir si elle a des grains de beauté sur son costume de naissance. Vous arrivez chez d'elle, mais son Aura détecte votre présence et alerte son subconscient. Elle se sent mal à l'aise et il se peut qu'elle jette un coup d'œil par-dessus son épaule ou fasse quelque geste similaire ; elle peut se demander si le propriétaire n'est pas en train de l'épier par le trou de la serrure. Elle ne vous verra pas, mais son Aura sentira que vous êtes là, son subconscient surgira et vous donnera un tel coup que vous oublierez tout ce que vous avez vu et vous serez chassé dans votre corps avec un choc plus grand que tout ce que vous croyiez possible. C'est uniquement avec des pensées pures que vous pouvez vous introduire de pareille manière dans l'intimité d'une personne. Aussi voici ce que j'ai à dire à ceux qui m'écrivent pour me demander le moyen de risquer un coup d'œil sur leurs amies au mauvais moment ; eh bien, je leur dis : "Dans votre intérêt, n'en faites rien. Vous seriez très durement traité."
Pratiquez la visualisation que je vous ai décrite. C'est chose réellement facile. Quand vous êtes à même de visualiser une chose, vous êtes à même de la faire. Au bout de combien de temps, cela dépend de vous, de la rapidité avec laquelle vous prenez conscience de la vérité. La vérité est que vous FAITES le voyage astral, mais à cause des conceptions de notre civilisation, etc., vous ne vous en rendez pas toujours compte, vous ne vous en souvenez pas toujours, et si Vous vous en souvenez, vous l'attribuez à de l'imagination, à un rêve ou à une illusion. Aussitôt que vous acceptez la réalité du voyage astral, vous pouvez sincèrement visualiser le voyage astral. Et lorsque vous pouvez sincèrement visualiser le voyage astral, alors, croyez-moi, vous pouvez le faire parce que c'est beaucoup plus simple que de vous lever de votre chaise, beaucoup plus simple que de prendre un livre. Le voyage astral est fondamental, il fait partie du droit de naissance de tout être vivant, qu'il soit cheval, singe, humain ou chat — chacun fait le voyage astral. Mais après combien de temps l'exécute-t-on consciemment — cela dépend de vous.
Plus curieux et plus curieux encore. La question suivante se présente ainsi: "Vous dites que dans l'astral, tout scintille, mais pour moi, toutes choses scintillent toujours. Est-ce parce que je porte des lunettes ?"
Quand vous êtes dans l'astral, toute chose scintille parce que tout y est plein de vie, plein de vitalité. Si vous le faites correctement, vous pouvez voir autour de vous des petites taches de lumière. Tout ce que vous voyez semble être dans un rayon de soleil. Vous êtes certainement entré dans quelque gare de chemin de fer encrassée et vous y avez vu un trait de lumière se risquer à travers une fenêtre obscure. Dans ce trait de lumière solaire vous avez vu de petites particules qui flottaient. Eh bien, dans l'astral, c'est comme cela que sont toutes choses ; vous êtes dans une perpétuelle lumière du soleil, et tout scintille avec la vitalité de la vie. C'est le contraire de ce qu'on perçoit quand on est dans le brouillard. Soit dit en passant, avoir mauvaise vue ne présente aucune importance dans l'astral. Aucune importance si vous êtes aveugle. Dans l'astral, vous avez tous vos sens. Vous pouvez entendre et voir, vous pouvez sentir et vous pouvez toucher. À chaque fois, cent pour cent d'efficacité. Aussi, pourquoi ne pas essayer le voyage astral ? Il est facile et il est naturel. Et, finalement, le voyage astral est tout à fait, tout à fait sûr. Vous ne pouvez pas vous blesser, et aussi longtemps que vous n'avez pas peur, aucun mal d'aucune sorte ne peut vous arriver. Si vous avez peur, eh bien, vous gaspillez simplement de l'énergie. Rien d'autre à part cela. Si vous avez peur, la seule chose qui se produit c'est que vous dissipez inutilement votre énergie, et — vous ralentissez vos vibrations à tel point qu'il vous devient difficile de rester dans l'astral, tout comme un avion qui perd sa vitesse de vol, tombe. Vous ne désirez pas tomber, n'est-ce pas ? Très bien, alors, n'ayez pas peur. Il n'y a rien dont vous deviez avoir peur ! »
Lobsang Rampa
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Par Patrick21 le 25 Mai 2023 à 11:12
Article 337
Lobsang Rampa
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Extraits de son livre :
« Quand un être humain meurt, il va dans le plan astral dont nous reparlerons plus tard. Et quand un animal meurt, lui aussi va dans le plan astral où il est accueilli par ceux de son espèce, où il y a une compréhension parfaite, où il y a une entente parfaite entre eux. Comme c'est le cas pour les humains, les animaux ne peuvent pas être importunés par ceux avec lesquels ils sont incompatibles. Maintenant, étudiez attentivement ceci : quand une personne qui aime un animal meurt et s'en va dans le monde astral, cette personne peut être en contact avec l'animal aimé, ils peuvent être réunis s'il y a entre eux un amour absolu. De plus, si les humains étaient plus télépathes, s'ils étaient plus croyants, s'ils voulaient ouvrir leur esprit et être réceptifs, alors les animaux aimés qui sont morts pourraient rester en contact avec les humains même avant que les humains ne meurent.
Laissez-moi vous dire quelque chose ; j'ai nombre de petits êtres qui sont morts et je suis toujours très exactement, très assidûment en contact avec eux. Il y a une petite chatte Siamoise, Cindy, avec laquelle je suis chaque jour en contact, et Cindy m'a énormément aidé. Sur Terre, elle a eu une existence vraiment très pénible. Maintenant, elle aide, aide, aide sans compter. Elle fait absolument tout ce que quelqu'un de l'Autre Côté peut faire pour quelqu'un qui est de ce Côté-ci. Ceux qui aiment vraiment ceux qu'ils appellent leurs ‘animaux de compagnie’ peuvent être sûrs que lorsque cette vie aura cessé pour les uns et les autres, ils pourront se retrouver ensemble, mais ce ne sera plus la même chose.
Quand les êtres humains sont sur Terre, ils forment une engeance incroyable, cynique, rude, blasée et tout le reste. Quand ils arrivent de l'Autre Côté, ils subissent une secousse ou deux qui les rendent capables de s'apercevoir qu'ils ne sont pas les Seigneurs de la Création qu'ils pensaient être, mais simplement une partie d'un Plan Divin. Quand ils sont de l'Autre Côté, ils se rendent compte que les autres ont des droits comme eux. Quand ils sont de l'Autre Côté, ils s'aperçoivent qu'ils peuvent parler en toute clarté avec des animaux qui sont aussi de l'Autre Côté, et les animaux leur répondront dans la langue de leur choix. Il y a une limitation pour les humains du fait que la plupart d'entre eux, quand ils sont sur Terre, ne sont pas télépathes, que la plupart d'entre eux, quand ils sont sur Terre, ne se rendent pas compte du caractère, des aptitudes et des facultés mentales des prétendus ‘animaux’. Mais, quand ils meurent, tout s'éclaire pour eux et les humains sont alors pareils à un aveugle-né qui soudainement peut voir.
Oui, les animaux vont au Ciel ; pas au Ciel Chrétien, naturellement, mais ils n'y perdent rien. Les animaux ont un Ciel réel, non pas celui des anges avec des ailes en plumes d'oie, mais un Ciel réel, et ils ont un Manu, ou Dieu, qui veille sur eux. Tout ce que l'homme peut obtenir ou atteindre de l'Autre Côté, un animal le peut aussi — la paix, l'apprentissage, le progrès — tout et n'importe quoi.
Sur la Terre, l'Homme est en mesure d'être l'espèce dominatrice, en raison des armes effrayantes qu'il possède. Sans armes, un homme ne serait pas de taille à lutter contre un chien décidé. Armé de manière artificielle, comme d'un fusil, un homme peut maîtriser une meute entière de chiens. Et c'est uniquement par suite de sa méchanceté que l'Homme a perdu son pouvoir télépathique de communication avec les animaux. Savez-vous que telle est d'ailleurs la véritable histoire de la Tour de Babel ? L'humanité était télépathe pour l'usage général, et l'humanité n'utilisait le langage qu'en dialectes locaux pour communiquer avec les membres de la famille afin de ne pas révéler à la communauté dans son ensemble ce qui était dit. Mais alors l'Homme a tendu des pièges aux animaux à l'aide d'une télépathie fallacieuse, et de promesses trompeuses. Par conséquent, l'humanité a perdu le pouvoir télépathique comme punition, et maintenant seulement quelques personnes sur cette Terre sont télépathes ; pour ceux d'entre nous qui le sont, cela est comparable à une personne qui voit au pays des aveugles.
Eh bien, madame, pour répondre brièvement à la question posée par votre lettre : non, les humains ne se réincarnent pas comme animaux, les animaux ne se réincarnent pas comme humains. Oui, les animaux vont au Ciel, et si vous aimez vraiment votre animal de compagnie, vous pouvez être ensemble après votre décès SI votre amour est vraiment de l'amour et non pas le désir égoïste, insensé, de dominer et de posséder. Et, en terminant sur ce sujet, les animaux ne sont pas une espèce inférieure. Les humains peuvent faire un grand nombre de choses dont les animaux sont incapables, les animaux peuvent faire un grand nombre de choses dont les humains sont incapables. Ils sont différents, et c'est tout — ils sont différents, mais pas inférieurs.
Les chevaux ne se réincarnent pas en jonquilles. Les ouistitis ne se réincarnent pas en asticots ou vice versa. Il y a différents groupes de créatures de la Nature, chacun étant séparé, isolé, dans une ‘coquille’ qui n'empiète pas sur l'existence spirituelle ou astrale des autres. Ce que cela signifie en réalité, c'est qu'un singe ne se réincarne jamais comme homme, un homme ne se réincarne jamais comme souris, bien que, il faut l'admettre, beaucoup d'hommes soient pareils à des souris par leur manque de cœur au ventre, ce qui est une façon très polie d'exprimer — eh bien, vous le savez. C'est un fait affirmé catégoriquement : nul animal ne se réincarne comme homme. Je sais bien que les humains sont aussi des animaux, mais j'emploie le terme communément accepté. On distingue les humains des animaux, parce que les humains aiment à être flattés, et c'est ainsi que l'on prétend qu'ils sont, non pas des animaux, mais des créatures d'une espèce spéciale, celle qu'a choisie Dieu — des humains. — Ainsi l'animal humain ne se réincarne jamais, jamais, en un animal de race canine, féline, ou équine. Et, une fois encore, vice versa pour notre vieil ami.
Voici une question : " C'est l'esprit qui survit, n'est-ce pas? Quand une personne souffre d'un dérangement mental, est-ce quelque chose de plus qu'une infirmité physique, une chose qui ne sera pas abandonnée quand elle passera à une autre existence ? Ou bien la personne en sera-t-elle automatiquement délivrée aussitôt que l'esprit quittera le corps, exactement comme quelqu'un ne sentirait pas une jambe fracturée, par exemple, sur le plan astral ? "
Bien des gens viennent délibérément ici-bas atteints d'un dérangement mental. Ils viennent pour voir par eux-mêmes ce que c'est que d'être mentalement diminué. Cela ne signifie pas du tout que leur Karma soit défectueux. Cela n'a rien à voir. Vous pourriez dire d'un cheval qui a un handicap dans une course qu'il a un Karma, et ce serait absurde, n'est-ce pas ?
Je crois comprendre que dans certaines courses les chevaux qui sont de constants vainqueurs supportent un handicap, c'est-à-dire qu'ils doivent porter certains poids dont on suppose qu'ils les ralentiront un peu, ce qui donnera une chance aux autres chevaux. Remarquez, je connais très peu de chose sur les chevaux, je n'ai jamais trouvé la pédale de frein sur un cheval ; mais je sais où est l'avant et où est l'arrière. L'avant mord et l'on doit aussi éviter l'arrière-train pour diverses autres raisons qu'il est inutile de détailler. Aucun cheval ne serait accusé d'avoir du Karma quand il porte des poids de handicap. De même, aucun humain ne saurait être accusé d'avoir du Karma quand il ou elle vient sur cette Terre avec un dérangement délibéré ou une défaillance d'un certain organe, et même si quelqu'un devait venir ici comme un fou furieux, cela n'aurait absolument aucun effet sur le corps astral. L'élément folie est éliminé quand le corps astral ‘rentre à la maison.
Outre la catégorie de personnes qui viennent avec un dérangement intentionnel afin de leur permettre d'étudier cette affection, il y a celles qui par accident sont blessées à cause du régime alimentaire défectueux de leur mère, ou parce qu'une sage-femme ou le médecin a commis une faute en manipulant ses instruments. Par exemple, disons qu'un médecin utilise des instruments et endommage le crâne, la personne peut de ce fait souffrir d'un trouble mental bien déterminé. Mais ce n'est pas nécessairement le Karma de la personne qui la "fait payer". Ce peut être un accident, une malchance et rien de plus. Cela ne signifie pas non plus que le pauvre malheureux médecin doive supporter une charge supplémentaire de Karma, car certaines choses sont accidentelles, et cela ne signifie pas que si quelqu'un a un accident déterminé, inévitable, il va être aux prises avec le Karma. Il y a tant d'idées fausses touchant le Karma.
La personne qui vient ici-bas et est blessée par suite d'une malchance complète obtient des "crédits" parce que l'échec de cette vie n'est pas de sa faute. Si elle est très gravement déficiente, c'est-à-dire si elle est ce que nous appelons un légume humain, l'astral lui-même s'en va et fixe sa résidence ailleurs, et le légume humain continue à végéter le reste de sa vie, sans que son état s'améliore ou empire.
Rien sur Terre n'est de nature à rendre folle une entité astrale. À moins de se droguer avec excès. Si quelqu'un absorbe des drogues à l'excès, l'entité astrale est décidément affectée, pas au point d'être folle furieuse naturellement, mais cela provoque vraiment une mauvaise condition nerveuse qui doit être soignée au cours d'un très long séjour dans un hôpital astral.
Il en va de même pour un alcoolique invétéré, parce que son ivrognerie lui a fait desserrer les liens entre l'astral et le physique et a encouragé activement les élémentaires de bas niveau à attaquer la Corde d'Argent, ou même à prendre entièrement le contrôle du corps physique. Cela cause un choc très rude à l'astral et, de nouveau, même si cela n'entraîne pas la folie, cela provoque vraiment un choc. Le choc ressemble à ce que vous ressentiriez si vous étiez endormi et que toute une bande d'enfants chahuteurs battant du tambour et jouant de la trompette sautaient sur votre lit — s'ils ne se bornaient pas à apparaître dans votre chambre, mais réellement sautaient sur votre lit. Vous en subiriez un choc sérieux, vous blêmiriez, votre cœur s'emballerait et vous auriez des palpitations et, généralement, vous vous mettriez à trembler. Eh bien, quand vous auriez rossé les gamins et que vous les auriez flanqués à la porte, il vous faudrait encore une heure ou deux pour vous remettre. Mais si votre corps astral se trouvait dans cet état par alcoolisme ou par la prise excessive de drogues, vous pourriez passer plusieurs années de convalescence dans l'astral.
Maintenant, voici une question qui m'a été posée par une mère. Cette question, la voici : " Quand les enfants vont de l'Autre Côté, grandissent-ils ou restent-ils tels qu'ils étaient, enfants ? Comment les parents reconnaissent-ils leur enfant ? Est-ce qu'il grandit sous leurs yeux ? "
Madame Mère, non, je ne veux pas mentionner votre nom car je ne vous en ai pas demandé la permission, et je ne mentionne aucun nom, sauf avec l'autorisation expresse de la personne. Ainsi — Madame Mère, vous avez une idée complètement erronée. Maintenant, lisez attentivement ceci : les gens sont de l'Autre Côté, c'est-à-dire dans l'astral. Ce ne sont ni des enfants ni des vieillards, ils sont exactement d'un âge qu'on pourrait appeler moyen, indéterminé, parce que de l'Autre Côté, les années sont différentes. Mais, de toute façon, cette personne, disons un adulte, décide de retourner sur Terre ; elle ne peut pas y retourner comme adulte ayant complètement achevé sa croissance, n'est-ce pas ? Elle doit passer par ce qu'on pourrait appeler les voies habituelles, et c'est ainsi que cette personne s'endort et quand elle se réveille, elle est dans le processus de la naissance, comme un bébé.
Alors, le bébé grandit un peu et, pour rester en rapport avec l'exemple donné, quand il a — oh, que dirais-je ? — quand il a dix ans, il meurt et est enterré. L'astral est libéré du corps et retourne de l'Autre Côté où il dit, en effet : "Eh bien, ce fut un court séjour, Dieu merci. Maintenant, que vais-je faire ?" Il n'est plus un enfant de l'Autre Côté ; mais, en supposant que pour une très, très importante raison, il doive entrer en contact avec ceux qui furent ses parents sur Terre, ce ne serait pas souhaitable de leur donner l'impression qu'il est un adulte ou peut-être même plus âgé que ses parents. Ainsi, il imprime sur leur vue subconsciente une vision de lui-même enfant, et ses tendres parents se réjouissent à l'idée d'avoir vu l'esprit de leur jeune garçon de dix ans venu tout droit du Ciel pour leur dire "Bonjour, chers parents", ou quel que soit ce qu'il voulait leur dire.
Il y a de nombreux cas authentiques de personnes qui se sont à nouveau matérialisées sur Terre pour quelque raison spéciale, et, bien sûr, si elles désirent être reconnues, ce qui après tout est la raison principale pour se matérialiser, ces personnes doivent alors apparaître sous une forme aisément reconnaissable par ceux qui la connaissaient avant son décès. C'est ainsi que la personne se matérialise toujours comme un spécimen rayonnant de santé et du groupe d'âge auquel il appartenait quand il est mort. L'enfant qui revient paraît toujours plus beau qu'il ne l'était sur Terre, et cela réjouit le cœur de ses parents. Si les parents aiment vraiment ‘l'enfant’, ils peuvent se rencontrer dans l'astral, et ‘l'enfant’ apparaît d'abord tel quel, comme identique à l'enfant qui est mort sur Terre. Mais aussitôt que les parents peuvent comprendre cela, "l'enfant" réapparaît comme son moi naturel.
Il faut vous rappeler que bien que vous ayez une mère et un père dans cette vie, ils ne sont pas nécessairement ceux que vous aurez dans six cents ans. Vous avez pu être la mère ou le père, selon votre sexe, bien sûr, dans une vie précédente. En fait, les gens sur Terre sont comme une troupe d'acteurs qui paraissent sur une scène: ils prennent leurs costumes pour convenir au rôle qu'ils vont jouer. Ainsi, en supposant qu'une entité doive apprendre quelque chose en tant que femme, il serait inutile qu'elle vienne sur Terre en tant qu'homme. Aussi, vient-elle comme femme et comme une femme appartenant à une classe où il lui sera possible d'apprendre les choses qu'elle est venue apprendre.
Il y a quelques années, un garçon au caractère instable se suicida, semble-t-il, et laissa une note disant qu'il reviendrait quelques années plus tard. Fort malheureusement, un exemplaire d'un de mes livres (Les secrets de l'Aura) fut trouvé près de lui. La presse en fit ses choux gras pendant plusieurs semaines, elle délirait de joie, elle remua tout ce qui pouvait lui venir à l'idée et fit appel à d'autres gens pour voir s'ils pouvaient penser à quelque chose de plus. Et, vous savez, le plus stupéfiant de toute l'affaire c'est qu'on rapportait dans la presse que j'encourageais le suicide. Jamais je n'ai encouragé le suicide. Je pense souvent que je voudrais assassiner les gens de la presse, mais ce sort-là serait beaucoup trop bon pour eux. Qu'ils continuent donc à commettre leurs méfaits, ils les expieront plus tard ! Je crois personnellement que la plupart des journalistes sont des sous-hommes. Je crois personnellement que la presse est aujourd'hui sur cette Terre la force la plus diabolique qui soit parce qu'elle déforme les choses et essaie de stimuler l'agitation ou la frénésie, tente de pousser les gens à la guerre. Si les chefs de gouvernements pouvaient se réunir et discuter de leurs affaires sans que la presse claironne un tas de mensonges et détruise des relations amicales, nous aurions alors plus de paix. Oui, et avec emphase, sur la base de mes propres expériences, je suis fermement convaincu que la presse est la force la plus mauvaise qui soit aujourd'hui en ce monde.
Je mentionne tout cela parce que même la presse rapporta que le garçon pensait qu'il allait revenir et recommencer. Eh bien, c'est exact : le garçon devra revenir. Mais laissez-moi le répéter : jamais, jamais je n'ai encouragé le suicide. Comme je l'ai invariablement déclaré tout au long de ma vie, le suicide n'est JAMAIS justifié, et bien que certains Bouddhistes y recourent apparemment en croyant par là servir la cause du Bouddhisme ou celle de la paix, je maintiens que le suicide n'est jamais justifié. Aussi, je vous le recommande instamment : gardez-vous même d'envisager le suicide ; il ne vous aide en rien, vous devrez revenir dans de pires conditions. Et si vous tenez bon ici, vous constaterez presque toujours que les choses ne sont pas aussi mauvaises qu'elles le paraissent. Les pires choses n'arrivent jamais, vous savez; nous pensons seulement qu'elles pourraient arriver. »
Lobsang Rampa
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