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           Article 372       

     

    Article 372        Article 372

      

    Lobsang Rampa 

     

    « J'ai l'impression qu'il y a un malheureux qui patauge complètement dans cette histoire d'astral. Voyez donc cette question : " Si un de mes enfants, ou un être cher, quitte cette Terre avant ou après moi et que cette personne est alors de retour sur Terre dans une nouvelle incarnation avant que j'arrive là-haut moi-même, ou si je suis renvoyé sur Terre avant qu'elle arrive, comment nous sera-t-il alors possible de nous retrouver dans l'astral ? Et si l'un d'entre nous accède à un plan astral supérieur, comment pourrons-nous nous rencontrer ? Est-il possible de se rendre visite même si l'on est sur des plans astraux différents ? "

     

    Je me suis efforcé tout au long de mes livres d'expliquer la notion de voyage astral, d'enfoncer dans la tête de mes lecteurs cette idée qu'ils peuvent s'ils le veulent quitter leur corps, se rendre dans l'astral et y rencontrer des gens. Apparemment, je n'ai pas eu grand succès, n'est-ce pas ? Si la personne qui me pose ces questions lit mes livres, elle y trouvera la réponse exprimée tout à fait clairement. Si vous désirez rencontrer quelqu'un dans l'astral vous pouvez, par télépathie, organiser un rendez-vous et quitter votre corps à cette fin. Si une personne se trouve sur un plan supérieur et qu'elle veut vous rencontrer dans l'astral, elle peut vous rejoindre dans le plan inférieur où vous êtes. Il n'y a aucun problème à condition que les deux personnes souhaitent se rencontrer.

     

    Article 372

      

    Le plan astral, qui ressemble beaucoup à ce monde-ci, bien qu'il possède une dimension supplémentaire. Le temps, par exemple, n'est pas le même que dans notre monde. Le déplacement non plus : si l'on veut se rendre quelque part, on se pense dans le lieu où l'on désire aller. Vous êtes assis en train de contempler le paysage et l'envie vous vient de rendre visite à un ami qui peut se trouver à une certaine distance. Alors, si vous pensez à cet ami et à l'endroit où il est, vous vous y trouverez presque instantanément en sa compagnie. En outre, ni la pudeur ni la pornographie n'existent dans le monde astral. Quand vous y entrez, vous découvrez — et, au début, cela vous surprend considérablement — que vous êtes nu comme un ver et qu'il vous faut littéralement ‘imaginer’ le genre de vêtement qui plaît à votre fantaisie. Mais après un certain temps. bref, vous vous apercevez que ces choses-là sont sans importance, que les choses de l'esprit comptent davantage. Dans le plan astral, on ne peut pas se trouver en présence de gens hostiles et, bien sûr, plus on s'élève, plus on est en harmonie avec les personnes qui nous entourent. »

     

    Lobsang Rampa


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            Article 373       

     

    Article 373

     

    Lobsang Rampa

     

    « Lorsque nous dormons, notre corps astral se sépare de notre corps physique et s'élève lentement au-dessus de lui. Et l'esprit se détache aussi. Dans le corps physique, demeure tout le mécanisme et il se produit alors la même chose que dans une station de radio quand le meneur de jeu ou le commentateur s'en va et qu'il ne reste personne pour diffuser les messages. Le corps astral, flottant à présent au-dessus du corps physique endormi, hésite un moment, et se demande ce qu'il va faire. Dès que la décision sera prise, le corps astral basculera et ses pieds toucheront terre, au pied du lit. Puis, comme un oiseau quittant sa branche, il s'envolera brusquement, au bout de sa corde d'argent.

     

    La plupart des gens, particulièrement en Occident, n'ont pas conscience des événements qui surviennent au cours de leur voyage astral, mais, à leur retour, ils peuvent éprouver un singulier bien-être, ou bien dire : « J'ai rêvé de Un Tel cette nuit, il paraissait très heureux. » Selon toutes probabilités, la personne a réellement rendu visite à « Un Tel », parce que ce mode de voyage est le plus simple et le plus fréquent; pour une raison mystérieuse, nous semblons graviter toujours autour des lieux connus ou aimés, nous aimons retrouver ceux que nous avons déjà visités, de même que, selon la police, le criminel retourne toujours sur le lieu de son crime !

     

    Cela n'a rien d'extraordinaire, que nous allions voir des amis parce que, quand nous quittons notre corps physique pour voyager dans l'astral, il faut bien avoir un but de « promenade ». Tant que nous ne nous serons pas entraînés, nous ne nous hasarderons pas dans les lointaines régions astrales mais nous préférerons demeurer dans les lieux qui nous sont connus, sur la surface de la Terre. Les personnes qui ignorent tout du voyage astral peuvent aller rendre visite à des amis au-delà des mers, ou si elles ont un grand désir de voir un endroit particulier ou un magasin, elles iront les voir; seulement, à leur retour dans l'enveloppe charnelle, elles penseront — si elles sont capables de penser ! — qu'elles ont rêvé.

     

     

    Savez-vous pourquoi vous rêvez ? Dans la vie réelle, nous avons tous plus ou moins voyagé, fait des excursions ici ou là. Nos « rêves » sont aussi réels qu'un voyage par avion ou bateau d'Europe en Amérique, ou d'Aden à Acre par les mêmes moyens, mais nous nous entêtons à appeler cela un rêve. Avant d'aller plus avant, nous aimerions vous rappeler que, depuis le concile de Constantinople, en 381, quand les chefs de l'Eglise chrétienne décidèrent des dogmes de la chrétienté, la plupart des enseignements des Grands Maîtres ont été déformés ou supprimés. Nous pourrions ajouter quelques commentaires à tout cela grâce aux renseignements que nous avons pu découvrir dans le Document Akashique, mais notre propos, en préparant ce cours, est d'aider ceux qui se connaissent et non de piétiner les plates-bandes de qui que ce soit, quelque fallacieuses que soient ces « plates-bandes » de croyances ! Contentons-nous donc de déclarer que, depuis plusieurs siècles, les peuples d'Occident ignorent tout du voyage astral pour la simple raison que ce genre de déplacement ne figure dans aucun dogme religieux.

     

    De même, les peuples occidentaux ne croient pas aux fées ni aux Esprits de la Nature, et les enfants qui voient les fées ou les esprits et qui, sans aucun doute, jouent avec ces entités, sont grondés par des adultes qui se moquent d'eux, bien à tort car l'enfant est très souvent plus intelligent et plus éveillé que l'adulte. La Bible ne dit-elle pas que « Si l'on ne devient pas comme un petit enfant on ne peut pénétrer dans le royaume des Cieux » ? Partant de ce principe nous préférons dire : « Si vous avez la foi d'un enfant qui n'a pas été contaminé par le scepticisme des adultes, vous pourrez aller n'importe où, n'importe quand. Les enfants dont on se moque apprennent vite à dissimuler ce qu'ils voient. Malheureusement, ils perdent rapidement la faculté de voir les autres entités à cause de ce besoin de cacher leurs possibilités réelles. Il en est de même dans le cas des rêves. Tout le monde vit des aventures pendant le sommeil du corps physique, car bien entendu le corps astral ne dort jamais et, quand il revient, il peut y avoir un conflit entre les corps astral et physique; l'astral connaît la vérité mais le physique est contaminé et son esprit obstrué par des idées préconçues qui lui ont été inculquées dès le berceau. Par la faute de ce conditionnement, les adultes refusent d'affronter la vérité, et c'est ainsi que naît le conflit; le corps astral a voyagé, a fait mille choses, a vu mille choses mais le corps physique refuse d'y croire parce que tout l'enseignement occidental le pousse à douter de tout ce qui ne peut être tenu entre les mains et mis en pièces pour voir comment ça marche. Les Occidentaux réclament des preuves, encore des preuves, tout en s'efforçant de prouver que la preuve est fausse ! Nous avons donc ce conflit entre l'astral et le physique, et cela aboutit à un besoin de rationalisation. Dans ce cas les rêves, ou plutôt, ce qu'on appelle « rêve », sont rationalisés du mieux que l'on peut, souvent avec des résultats étranges !

     

     

    Pendant notre voyage astral, il nous arrive mille aventures. Notre corps astral aimerait que nous puissions nous réveiller avec le souvenir très net de toutes ces expériences, mais, encore une fois, et tant pis si nous nous répétons, le corps physique ne peut le permettre, et le conflit naît entre les deux corps ce qui fait que des images horriblement déformées affleurent à notre mémoire, auxquelles nous ne pouvons croire parce que ces choses ne peuvent arriver. Chaque fois qu'il se produit dans l'astral une chose contraire aux lois physiques de la terre il y a conflit, et ainsi l'imagination se met de la partie et nous avons des cauchemars. Dans l'astral, on peut s'élever, planer dans es cieux, et visiter n'importe quel pays du monde. Dans le physique, il est impossible de franchir les mers en un clin d'oeil, ni même de s'élever au-dessus de sa maison. C'est ce conflit entre les corps physique et astral qui provoque les souvenirs atrocement déformés de nos aventures astrales, qui annule tout le bien que nous pourrions tirer de ces voyages. Ces prétendus rêves qui n'ont pas de sens pour nous, que nous estimons stupides parce que nous avons rêvé des choses invraisemblables, sont des réalités où les dites choses invraisemblables, se passant dans l'astral, sont tout à fait normales.

     

        

    Une personne peut rêver qu'elle est atrocement gênée parce qu'elle se promène toute nue dans la rue. Cela a dû arriver à tout le monde. Mais il ne s'agit pas d'un rêve, naturellement ! Car lorsqu'on s'envole dans l'astral, on n'éprouve pas le besoin de se vêtir, on oublie de porter des vêtements astraux ! Si l'on n'« imagine » pas la nécessité de s'habiller, alors on voyage dans l'astral complètement nu. Souvent, une personne quittera son corps physique et s'élèvera précipitamment, dans la joie exaltante de s'être libérée de la chair trop matérielle. Sortir du corps était son seul but, et elle n'a pas le temps de penser à autre chose. Le corps naturel, nous vous le rappelons, est un corps sans vêtements, car les vêtements ont été inventés par l'homme et ne doivent avoir d'autre nécessité que de nous protéger des intempéries. Le corps n'a pas été créé pour être caché. Quand on voyage dans l'astral, on « imagine » généralement le genre de vêtements que l'on porterait normalement dans la journée. Si on oublie d'« imaginer », un clairvoyant recevant un visiteur astral peut le voir tout nu. Nous avons reçu nous-même des visiteurs astraux, et ils ne portaient rien, sinon peut-être une veste de pyjama, ou alors une tenue invraisemblable qui défie toute description et que l'on ne pourrait trouver dans aucune boutique de lingerie. Il arrive parfois que des personnes qui se soucient exagérément de leur élégance s'imaginent — se rêvent — vêtues d'une mode qu'elles n'auraient jamais l'idée d'arborer sur leur corps physique. Mais tout cela n'a pas d'importance car, encore une fois, les vêtements ne sont qu'une convention humaine et il est fort peu probable que, lorsque nous irons au ciel, nous portions costume et manteau. Par conséquent, les rêves sont une rationalisation d'événements vécus dans le monde astral et, comme nous l'avons déjà fait observer, lorsque nous sommes dans l'astral, nous voyons une gamme de couleurs beaucoup plus étendue, avec une netteté inimaginable. Tout est plus vif, plus éclatant, tout est « plus grand que nature », on peut distinguer les moindres détails, les couleurs dépassent l'entendement. Nous allons vous donner un exemple.

     

     

     

    Sous notre forme astrale, nous avons voyagé très, très loin, au-delà des mers, dans un pays inconnu. Le ciel était d'un bleu pur, au-dessous de nous les vagues étaient couronnées d'écume blanche. Nous avons atterri sur une plage de sable doré et nous nous sommes attardés, pour ; mieux l'examiner. Chaque grain de sable scintillait comme des pierres précieuses au soleil. Nous avons plané lentement au-dessus des algues mouvantes, émerveillé par la délicatesse des teintes brunes et vertes, et par les globules d'air qui paraissaient rosés et dorés. À notre droite, il y avait un rocher verdâtre qui, par moment, ressemblait au jade le plus pur. Nous pouvions voir sous la surface les veines et les stries et aussi de minuscules fossiles prisonniers de la roche depuis des millions d'années. Tout en planant, nous regardions autour de nous avec des yeux neufs, des yeux qui n'avaient jamais vu aussi nettement. Nous distinguions dans l'atmosphère des espèces de globes transparents de toutes les couleurs, qui étaient en fait les forces vives de l'air. Les couleurs étaient fantastiques, intenses, variées, et notre acuité de vision était telle que nous pouvions voir la courbe de l'écorce terrestre sans qu'un seul détail soit oublié.

     

    Sur notre malheureuse Terre, prisonniers de notre enveloppe charnelle, nous sommes relativement aveugles, notre gamme de couleurs est très limitée et nous distinguons mal les nuances. Nous souffrons de myopie, d'astygmatisme, d'autres affections qui nous empêchent de voir les choses telles qu'elles sont. Ici-bas, nous sommes pratiquement privés de sens et de perceptions, nous sommes de pauvres infirmes enfermés dans notre gangue d'argile,  accablés de désirs et d'inimitiés, alourdis par une mauvaise nourriture; mais dès que nous surgissons dans le monde libre de l'astral nous pouvons voir avec la plus grande netteté des couleurs qui nous sont inconnues, que nous n'avons jamais vues sur la terre. Si jamais vous faites un « rêve » dans lequel vous voyez avec une netteté stupéfiante une merveilleuse gamme de couleurs qui vous ravissent, alors vous saurez que vous n'avez pas simplement rêvé mais que vous rationalisez ce que vous avez réellement vu au cours d'un voyage dans l'astral.

     

     

    Il y a encore autre chose, qui empêche beaucoup de personnes de se rappeler les joies qu'elles ont vécues dans l'astral. Lorsqu'on voyage dans l'astral, on vibre à une cadence incroyablement plus rapide que celle du corps. Cette différence de vibrations n'a aucune importance lorsqu'on « sort » et les obstacles surgissent quand on retourne dans son corps; si nous connaissons ces obstacles, nous pouvons consciemment les surmonter avant le départ pour aider les corps astral et physique à parvenir à une sorte d'arrangement. Imaginons que nous sommes dans l'astral. Notre corps physique est au-dessous de nous. Il vibre à une certaine vitesse alors que le corps astral frémit de vitalité, car dans l'astral la souffrance et la maladie n'existent pas. L'explication sera peut-être plus facile si nous nous exprimons en choses de la terre. Imaginons le problème comme s'il s'agissait d'un homme dans un autobus; le véhicule roule à quinze ou vingt kilomètres à l'heure, mettons, et le passager doit absolument en descendre; mais on ne peut arrêter l'autobus. Alors le problème à résoudre, c'est de pouvoir sauter à terre de manière à ne pas tomber. Si le passager est imprudent et ne sait sauter en marche, il risque de se blesser grièvement mais avec de l'expérience on peut le faire aisément. Nous devons donc apprendre à sauter de l'autobus en marche comme nous devons apprendre à rentrer dans le corps alors que les vitesses des deux véhicules sont différentes.

     

    Quand nous revenons de notre voyage astral, notre problème est de rentrer dans le corps. Comme au départ, les vibrations sont plus élevées dans l'astral que dans le physique et comme nous ne pouvons pas ralentir les unes ni accélérer les autres, nous devons attendre jusqu'à ce que nous puissions « synchroniser l'harmonie » entre les deux. Avec de la pratique, on y parvient, on arrive à ralentir légèrement les vibrations astrales et à accélérer tant soit peu les vibrations physiques, si bien que, malgré la très nette différence, il se produit une harmonie fondamentale, une compatibilité de vibrations, qui nous permet d'« atterrir » sans danger. C'est une question d'entraînement, d'instinct,  de mémoire raciale, et, quand nous serons suffisamment experts, nous garderons nos souvenirs intacts. »

     

    Article 373

     

    Lobsang Rampa


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           Article 374        

     

     

    Lobsang Rampa

     

     

    « Si l'on médite, si l'on parvient à devenir un véritable expert de la méditation, et si l'on combine ce savoir avec le voyage astral, on n'est pas obligé de se limiter à la surface de la terre. N'oubliez pas ceci : quand nous voyageons dans l'astral nous ne sommes pas prisonniers d'un corps charnel, nous sommes dans un corps capable de pénétrer des objets qui, pour le corps de chair, sont solides. Comprenez-vous ce que cela implique ? Cela signifie que l'on peut plonger à une vitesse contrôlée, plonger au centre de la terre, passer au travers des rochers. On peut tout voir, avec une parfaite netteté dans des lieux qui, pour le corps charnel, seraient complètement noirs, ténébreux. On peut plonger aussi profondément qu'on le désire et voir peut-être dans ces abysses un animal géant pris au piège il y a des millions d'années et devenu prisonnier de charbon solide. Dans ce charbon massif, il y a un géant intact, parfaitement conservé, comme les mastodontes et les dinosaures ont été maintenus intacts.

     

     

    J'ai plongé très profondément sous les glaces de l'Artique, et j'ai pu voir, à des centaines de mètres de profondeur, des formes étranges, un être humain différent, au teint violacé et possédant des traits et des membres différents de ceux de l'homme d'aujourd'hui. Les hommes que nous sommes, par exemple, ont deux seins et dix doigts. Mais j'ai vu des gens violets absolument intact sous les glaces qui avaient 8 seins et 9 doigts à chaque main. Peut-être un jour parviendra-t-on à exhumer une de ces créatures et cela fera sensation. Un jour peut-être, on inventera une machine à creuser, atomique, capable d'aller à des profondeurs incroyables sous la glace, qui découvrira certaines villes englouties et leurs habitants, les cités d'un temple qui vivait à la surface de la terre il y a des centaines de siècles, dans la plus lointaine préhistoire.

     

     

    Il fut un temps où il n'y avait sur terre qu'un seul continent, et tout le reste était recouvert par la mer, quand l'Amérique du Sud et l'Afrique ne faisaient qu'un, lorsque l'Angleterre était soudée au continent européen et quand l'Irlande n'était qu'une immense montagne dont le sommet se dressait à des kilomètres (oui, des kilomètres) dans une atmosphère très différente. À une certaine époque, toutes les terres formaient une seule masse, allant du pôle Nord au pôle Sud, comme un immense pont reliant une extrémité à l'autre. L'Australie, la Chine et l'Amérique ne faisaient qu'un seul continent soudé à l'Europe et à l'Afrique d'aujourd'hui. Mais cette masse compacte, ce continent unique, se divisa quand la terre fut secouée par de terribles séismes, par des convulsions qui anéantirent les civilisations et projetèrent des rochers et une terre neuve pour tout recouvrir. Et, tandis que la terre tremblait, les océans déferlèrent, emportant ici et là des parcelles de terre qui devinrent l'Australie, l'Amérique, l'Europe, l'Afrique...

     

     

    En pratiquant à la fois la méditation et le voyage astral, vous pourrez voir tout cela, comme si vous étiez dans ce véhicule cher aux auteurs de science-fiction, la machine à remonter le temps. Cette machine existe, n'en doutez pas, elle est très réelle et elle marche bien; elle se trouve dans le Dossier Akashique, où tout ce qui est jamais arrivé sur notre terre est inscrit. C'est comme si un nombre infini de caméras de cinéma enregistraient tous les événements, éternellement, de jour comme de nuit, et montaient ces images pour en faire un film ininterrompu que l'on peut consulter à condition de savoir s'y prendre, et de connaître la date des événements que l'on désire apprendre..

     

     

    C'est réellement fascinant de voir une civilisation terrestre, florissante, où les gens sont très différents des êtres humains que nous avons l'habitude de voir autour de nous. Dans cette civilisation particulière, par exemple, les gens ne se déplaçaient pas en automobile, mais sur des engins qui ont sans doute donné naissance à la légende des tapis volants; c'étaient des espèces de plates-formes volantes, qui avaient tout l'air de carpettes. Ils s'y asseyaient en tailleur et, en manipulant un petit levier de contrôle qui semblait être « tissé », ils pouvaient s'élever et se diriger où ils voulaient. Dans le Dosier Akashique, nous pouvons contempler tout cela et puis, sous nos yeux, la catastrophe se produit. C'est comme si nous regardions un échiquier aux pièces soigneusement disposées qu'un maladroit renverse. Tout comme les fous, les rois, les reines, les tours et les cavaliers, les populations de la terre de l'époque se sont écroulées. La terre elle-même s'est entrouverte, de grands abîmes béants sont apparus dans lesquels tombaient les édifices et les êtres vivants, et puis la terre s'est refermée sur eux. Aux bout d'un certain temps les convulsions se calmèrent; la terre était prête à recevoir ses nouveaux habitants.

     

     

    Cette forme de voyage astral permet aussi, comme je l'ai dit, d'aller tout au fond de la terre et d'y voir peut-être les ustensiles usuels des âges disparus, ou les vestiges de grands édifices. On peut se rendre dans les régions arctique ou antarctique, descendre au fond de la terre, sous les glaces, et découvrir des hommes et des animaux qui ont été rapidement congelés, et, grâce au froid et à la rapidité de la catastrophe, ils ont été gardés intacts, surpris dans leur sommeil ou leurs occupations; ils ont vraiment l'air de dormir et d'attendre qu'une main amicale les réveille.

     

    Article 374

     

    Il faut avoir énormément de pratique pour réussir ce type de voyage astral. Mais vous pouvez y arriver; je vous affirme que vous y arriverez si vous vous entraînez suffisamment, si vous avez confiance en votre propre habileté, et si vous vous rappelez constamment que vous ne pourrez jamais le faire afin de ramener des messages à d'autres gens en échanges de quelques dollars ! Voyager dans l'astral. N'importe qui peut y arriver ! N'importe qui peut le faire avec un peu de patience, de persévérance et d'obéissance à certaines règles, mais les gens disent : « Oh! je ne pourrai jamais faire ça ! » Ils ont peur d'essayer mais vous, cher lecteur, vous tenterez cette expérience car c'est réellement admirable, merveilleux, de planer et de voler au-dessus de la surface de la terre, de jouer avec le vent, de parler aux oiseaux qui peuvent voir les voyageurs de l'Astral, de pousser des cris de joie et d'étonnement. Essayez. vous verrez que c'est la chose la plus merveilleuse qui vous soit jamais arrivée »

     

    Lobsang Rampa


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    Lobsang Rampa

     

       « La première question que l'on nous pose a pour but de savoir quelle est la vie après la mort, et s'il est possible de communiquer avec ceux qui ont quitté cette terre. Considérons d'abord le cas d'une personne qui s'en va de ce bas monde. Généralement, elle est très, très malade, et la « mort » résulte inévitablement de la détérioration des mécanismes corporels. Le corps devient alors intenable, inopérant, ce n'est plus qu'une enveloppe d'argile retenant par force l'âme immortelle qui ne peut supporter cette prison, et s'envole donc. Quand elle a quitté le corps mort, qu'elle a échappé à sa prison terrestre familière, elle se trouve soudain dans un environnement inconnu, où les sens et les facultés sont beaucoup plus nombreux, et différents de ceux qui existent sur la terre. Ici-bas, nous sommes obligés de marcher, ou de nous enfermer dans une boîte métallique que nous appelons automobile et, à moins d'être assez riches pour prendre l'avion, nous sommes collés à la terre. Il en va tout autrement lorsque nous quittons notre corps parce que, sans lui, dans cette nouvelle dimension qui est le « plan astral », nous pouvons voyager à volonté, instantanément, par la seule puissance de notre pensée, nous n'avons plus besoin d'attendre le train ou le car, nous ne sommes plus tributaires des horaires d'avion ni des interminables attentes dans les aérogares.

     

        Dans l'astral, nous pouvons voyager à la vitesse que nous voulons. Nous pouvons choisir à notre gré notre chemin, notre altitude et notre rapidité. Si par exemple nous désirons admirer les merveilleux paysages de ce monde astral avec ses prairies verdoyantes et ses lacs limpides, nous pouvons nous déplacer aussi légèrement qu'un duvet de chardon à ras de la « terre », à ras de l'eau, ou nous élever à notre gré pour planer au-dessus des montagnes astrales.

     

    Article 376

     

        Dans cette nouvelle et admirable dimension, nous assistons à tant de changements que nous avons tendance, si nous n'y prenons garde, à oublier ceux qui nous pleurent sur ce vieux globe terrestre que nous venons de quitter. Nous oublions, certes, mais si les êtres de la terre nous regrettent trop vivement, nous nous sentons inexplicablement tiraillés, nous éprouvons d'étranges sentiments de tristesse et de chagrin. Ceux d'entre vous qui souffrent d'arthrite, ou qui ont des rages de dents comprendront ce que je veux dire; on sent un violent élancement qui vous fait sursauter. De même, lorsque nous nous trouvons passés dans le monde astral et qu'une personne nous pleure en se lamentant au lieu de s'occuper de ses affaires, elle nous gêne, elle nous retient par des liens dont nous n'avons que faire, et nous empêche de progresser.

     

        Il est injuste et peu charitable de laisser notre deuil blesser ou gêner une personne qui vient de quitter la terre et qui travaille à présent ailleurs. Imaginons par exemple que nous soyons très absorbés par une tâche importante et qu'une personne que nous ne pouvons voir vienne nous distraire, nous tirer les oreilles, nous communiquer des pensées stupides; nous ne pourrions plus nous concentrer et nous traiterions ce fâcheux de tous les noms. Soyez certain que si vous aimez réellement la personne qui a quitté la terre, et si elle vous aimait sincèrement, vous vous retrouverez dans l'au-delà parce que vous serez attiré vers elle quand votre tour viendra de quitter la terre. Dans le monde astral, il est impossible de rencontrer une personne que l'on déteste ou qui vous hait, car cela détruirait l'harmonie du monde astral, ce qui ne peut absolument pas se produire. Naturellement, si vous voyagez dans l'astral, vous pouvez vous rendre sur le plan inférieur qui est en quelque sorte la salle d'attente ou l'antichambre du véritable univers astral. Sur ce plan inférieur il est possible de discuter et d'avoir des différents, mais dans les plus hautes régions il ne peut en être question.

     

    Article 376

     

        Par conséquent, rappelez-vous bien ceci : si vous aimez réellement l'autre personne et si elle vous aime aussi, vous vous retrouverez, mais sur un plan tout à fait autre. Il n'y aura plus de malentendus comme ici-bas, plus de mensonges, car dans l'astral tout le monde peut voir l'aura des autres et, si un habitant de l'astral ment, ses vibrations personnelles se déforment et les couleurs de son aura deviennent heurtées. On apprend vite à dire la vérité.

     

        Beaucoup de gens s'imaginent que s'ils n'offrent pas au disparu des obsèques somptueuses, s'ils ne se plongent pas dans des abîmes de douleur, ils ne peuvent prouver leur affection pour le défunt. C'est une erreur; le deuil est égoïste, le deuil provoque de graves interférences et trouble douloureusement la personne qui vient d'arriver dans le monde astral. On pourrait même considérer le deuil comme une façon de s'apitoyer sur soi-même et de pleurer sa propre perte. Il vaut bien mieux prouver son amour et son respect en maîtrisant son chagrin, pour éviter les crises de larmes intempestives qui font tant de mal à ceux qui nous ont quittés.

     

        Les mondes de l'astral (parfaitement, au pluriel!) sont très réels. Les objets, les choses y sont aussi réels et substantiels qu'ils le paraissent sur la terre, et même davantage sans doute car là-bas nous jouissons de sens nouveaux, de facultés supplémentaires, nous découvrons de nouvelles couleurs, nous entendons des sons inconnus. Nous pouvons faire beaucoup plus de choses, sur le plan astral. »

     

    Lobsang Rampa

     

    Le mystère des sorties hors du corps | Tribune de Genève


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